Lexique

Coordination Sécurité et protection de la santé. Du SPS pur sur les mots

Un "dictionnaire"  
des mots, des noms  
et des définitions spécifiques

Les Intervenants

M.O.A : Maître d'Ouvrage                                                  Celui qui fait construire
A.M.O : Assistant Maître d'Ouvrage                                 Celui qui aide et conseil le MOA
C.SPS : Coordonnateur Sécurité et Protection de la Santé
C.T : Contrôleur Technique
M.O.E : Maître d'Oeuvre                                                    Celui qui l'acte de construction
O.P.C : Ordonnancement et pilotage du chantier          Celui qui organise le chantier après le MOE 
B.E.T : Bureau d'études techniques                                  Il peut y avoir plusieurs BET sur un chantier:                                                                                                           BET fluides, BET béton, BET Structure
B.C : Bureau de Contrôle

Q.S.E : Qualité Sécurité Environnement
H.S.E : Hygiène Sécurité Environnement
R.S.E : Responsabilité Sociétale Entreprise
C.H.S.C.T : Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail


Coordination Sécurité et protection de la Santé

C.SPS : Coordonnateur Sécurité et Protection de la Santé
P.G.C : Plan Général de Coordination
P.P.S.P.S : Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé
D.I.U.O : Dossier d'Intervention Ultérieure dur l'Ouvrage
R.J : Registre Journal
V.I.C : Visite d'Inspection Commune
C.I.S.S.C.T : Collège Interentreprises de la Sécurité, de la Santé et des Conditions de Travail 


D.I.R.E.C.C.T.E : Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail 
                              et de l'emploi
C.A.R.S.A.T : Caisse d'assurance retraite et de la santé au travail
O.P.P.B.T.P : Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics
D.I.R.M.E.D : Direction Interdépartementale des Routes Méditérannée
D.R.I.R.E : Direction Régionale de l'Industrie, de la Recherche et de l'Environnement
D.D.T.M : Direction Départementale du Territoire et de la mer
I.N.R.S : Institut National de Recherche et de Sécurité

Les chantiers

A.P.D : Avant Projet Détaillé
A.P.S : Avant Projet Sommaire
P.R.O :
D.C.E : Dossier de Consultation des Entreprises
C.C.A.G : Cahier des Clauses Administratives Générales
C.C.A.P : Cahier des Clauses Administratives Particulières
C.C.T.P : Cahier des Clauses Techniques Particulières

T.A.R Tour aéro-réfrigérante


T.M.S :  Troubles Musculosquelettiques

PEMP : Plate-forme Elévatrice Mobile de Personnel


Les travaux

T.P : Travaux Publics
V.R.D : Voiries et Réseaux Divers 

T.G.B.T : Tableau Général Basse Tension
T.G.H.T : Tableau Général Haute Tension

E.P : Eau de Pluie
E.U : Eau Usée

D.T.A : Diagnostic Technique Amiante
D.A.T : Diagnostic Avant Travaux                                                                     D.T.A.A.T : Diagnostic Technique Amiante Avant Travaux
P.R.A : Plan de Retrait Amiante
B.S.D.A : Bordereau de Suivi des Déchets Amiante
CREP : Constat de Risque d’Exposition au Plomb 
DRIPP : Diagnostic de Risque d’Intoxication par le Plomb des Peintures

B.A.U : Bande d'Arrêt d'Urgence
T.P.C : Terre Plein Central
G.B.A : Glissière Béton Armée

ICPE

ICPE : installation classée pour la protection de l'environnement 
En France, une ICPE est une installation exploitée ou détenue par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peut présenter des dangers ou des nuisances pour la commodité des riverains, la santé, la sécurité, la salubrité publique, l’agriculture, la protection de la nature et de l’environnement, la conservation des sites et des monuments.
Afin de réduire les risques et les impacts relatifs à ces installations et d'évaluer leurs aléas technologiques, la loi définit et encadre de manière relativement précise les procédures relatives aux ICPE ainsi que la manière dont ces installations doivent être gérées.
Au 31 décembre 2014, environ 500 000 établissements (dont 450 000 installations soumises à déclaration) relèvent de la législation des installations classées.
Le droit des ICPE est principalement régi par le livre I et le livre V du code de l'environnement.
Dans le cadre de la simplification administrative, à partir du 1er mars 2017 une autorisation environnementale unique (ou permis unique) est mise en place pour les ICPE et les installations, ouvrages, travaux et activités (IOTA) soumises au régime de l'autorisation.

IOTA

IOTA : Installations, Ouvrages, Travaux et Aménagements
Cette nomenclature "EAU" appelée aussi NOMENCLATURE IOTA, désigne les Installations, Ouvrages, Travaux et Aménagements soumis à autorisation ou à déclaration par la législation sur l’eau figure dans un tableau annexé à l’article R214-1 du code de l’environnement.

ATEX

ATEX : ATmospheres EXplosibles
La réglementation ATEX est issue de deux directives européennes (2014/34/UE ou ATEX 95 pour les équipements destinés à être utilisés en zones ATEX, et 1999/92/CE ou ATEX 137 pour la sécurité des travailleurs).
Elle s'applique en France en vertu du respect des exigences du Code du travail.
La réglementation dite ATEX demande à tous les chefs d'établissement de maîtriser les risques relatifs à l'explosion de ces atmosphères au même titre que tous les autres risques professionnels. Pour cela, une évaluation du risque d'explosion dans l'entreprise est donc nécessaire pour permettre d'identifier tous les lieux où peuvent se former des atmosphères explosives : il s'agit du DRPCE (Document relatif à la protection contre les explosions). Conformément à la directive 1999/92/CE et à l'article R.4227-50 du Code du travail, les emplacements ATEX doivent être subdivisés en zones : 0, 1 ou 2 pour les gaz, 20, 21 ou 22 pour les poussières.
• Zone 0 : Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l'air de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est présente en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment.
• Zone 1 : Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l'air de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard est susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal.
• Zone 2 : Emplacement où une atmosphère explosive consistant en un mélange avec l'air de substances inflammables sous forme de gaz, de vapeur ou de brouillard n'est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal ou, si elle se présente néanmoins, elle n'est que de courte durée.
• Zone 20 : Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles est présente dans l'air en permanence, pendant de longues périodes ou fréquemment.
• Zone 21 : Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles est susceptible de se présenter occasionnellement en fonctionnement normal.
• Zone 22 : Emplacement où une atmosphère explosive sous forme de nuage de poussières combustibles n'est pas susceptible de se présenter en fonctionnement normal, ou, si elle se présente néanmoins, elle n'est que de courte durée.
Une fois ces zones caractérisées et marquées, les décrets D2002-1553 et D2002-1554 du 24 décembre 2002 imposent l'utilisation de matériels spécifiques dans ces zones afin d'écarter tout risque d'explosion.

HQE : HAUTE QUALITE ENVIRONNEMENT

Initiée par l'Association HQE, la démarche HAUTE QUALITE ENVIRONNEMENT répond à un double objectif : améliorer le confort et la santé des usagers d’un bâtiment et limiter son impact sur l’environnement.

MANAGEMENT ET RÉSULTATS
La démarche HQE intègre toutes les phases d’un projet : conception, construction, fonctionnement et déconstruction d'un bâtiment.
C’est une démarche volontaire de management de la qualité environnementale qui concerne tous les bâtiments et implique tous les acteurs. Elle est propre à chaque projet et nécessite l’analyse de tous les scenarii afin d’aboutir à la meilleure solution pour chaque opération.
Les acteurs de la construction doivent procéder à des choix réfléchis en se fondant sur la qualité environnementale des bâtiments déclinée en 14 cibles :  

- ECO-CONSTRUTION
1. Relation des bâtiments avec l’environnement immédiat
2. Choix intégré des procédés et produits de construction
3. Chantier à faibles nuisances

- ECO-GESTION 
4. Gestion de l’énergie
5. Gestion de l’eau
6. Gestion des déchets d’activité
7. Gestion de l’entretien et de la maintenance

- CONFORT
8. Confort hygrothermique
9. Confort acoustique
10. Confort visuel
11. Confort olfactif 

- SANTE
12. Qualité sanitaire des espaces
13. Qualité sanitaire de l’air
14. Qualité sanitaire de l’eau

Le BIM

Au fait le BIM, c'est quoi? Tout d'abord BIM vient de l'anglais Building Information Modeling qui se traduit par Modélisation des Informations (ou données) du Bâtiment. Le terme bâtiment ici est générique et englobe également les infrastructures.

Il est difficile de trouver une définition du BIM acceptée par tous. Le BIM, c'est surtout des méthodes de travail et une maquette numérique paramétrique 3D qui contient des données intelligentes et structurées. Le BIM est le partage d'informations fiables tout au long de la durée de vie d'un bâtiment ou d'infrastructures, de leur conception jusqu'à leur démolition. La maquette numérique quant à elle est une représentation digitale des caractéristiques physiques et fonctionnelles de ce bâtiment ou de ces infrastructures.

Le BIM est souvent assimilé à un logiciel ou à une technologie. Il est bien plus que cela. C'est en fait une suite de processus ou méthodes de travail utilisés tout au long de la conception, de la construction et de l'utilisation d'un bâtiment. Le BIM définit qui fait quoi, comment et à quel moment.

Un ou plusieurs modèles virtuels 3D paramétriques intelligents et structurés sont utilisés tout au long de la conception, de la construction et même de l'utilisation d'un bâtiment. Ces modèles virtuels permettent d'effectuer des analyses et simulations (énergétiques, calcul structurel, détections des conflits, etc), des contrôles (respect des normes, du budget, etc) et des visualisations.

La maquette numérique structurée permet une collaboration entre tous les intervenants d'un projet, soit par des échanges de données, soit en permettant une intervention sur un seul et même modèle.

Avec le BIM, les analyses-contrôles-visualisation sont effectués très tôt dans l'étude d'un projet, permettant ainsi une conception de meilleure qualité et la détection des problèmes avant la mise en chantier.

Grâce à la maquette numérique constamment tenue à jour, les coûts de construction sont mieux maîtrisés car extraits en temps réel. La qualité des bâtiments se trouve globalement améliorée grâce aux différentes analyses et simulations effectuées à un stade précoce du projet, avant que les coûts des modifications n'aient trop de répercussions.

Le BIM n'est pas un logiciel ou une marque de logiciel, toutefois une application dite BIM capable de modéliser une maquette numérique composée d'objets paramétriques est nécessaire. Cela dit l'utilisation de programmes 2D ou 3D non paramétriques est parfaitement possible dans les processus de conception BIM, par exemple pour la production de plans papier, le partage des informations avec des intervenants sans logiciel BIM, ou lors de la phase d'avant-projet.

                                              Compétences


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